Le faux miel :
On distingue différents types de faux miels, l’objectif étant bien sur dans tous les cas d’obtenir des prix plus bas que le miel authentique.
- Les fraudes concernant la qualité du produit : on ne peut pas définir le produit analysé comme du miel au regard des dispositions de la Directive Miel.
Les critères de la réglementation ne sont pas tous atteints. - Les fraudes concernant la description du produit commercialisé : le produit répond à la définition du miel. Par contre, l’étiquette apposée ne correspond pas au produit et/ou n’est pas conforme à la Directive Miel.
- Plus de détails sur le faux miel
A propos des miels importés :
La loi impose maintenant de mettre les pays d’importations par ordre de % décroissant.
Dans l’exemple ci dessous, il y a 1 % de miel français. Par contre, on peut voir une cocarde tricolore apposée sur le pot, et il y a une allusion à plusieurs génération d’apiculteurs (qui ont sans doute mis les 1% français !).
D’où l’intérêt par exemple d’avoir un pot qui identifie bien les productions locales, en circuit court : Exemple pour un pot à miel en carton
Accessoirement, le mélange des supposés miels dans l’étiquette ci dessus pourra même porter la mention « * conformément à la réglementation en vigueur » ou « * contrôlé par un laboratoire certifié », et ne constituera donc pas une fraude / réglementation française. Mais une partie de ce produit appelé « miel » peut être constitué de sirops de sucres.
Et la réglementation ?
Les caractéristiques de la composition à analyser sont fixées par décret, à savoir :
- la teneur en sucres : fructose, glucose et saccharose ;
- la teneur en eau ;
- la teneur en matières insolubles dans l’eau ;
- la conductivité électrique ;
- les acides libres ;
- l’indice diastasique et la teneur en hydroxyméthylfurfural (HMF)
Or aujourd’hui, on peut reconstituer un mélange de sirop de sucres répondant à ces critères.